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Already noted for his earlier works—most of which focused on the distorted aspirations of a Soviet regime out of step with its youth and ideas — Igor Minaiev returns with The Flood to present, through the streets of Petrograd, the tragic story of a couple in the mid-1920s, following the Bolshevik Revolution.

This immersive tale serves as much as a pretext for political commentary on the scale of the individual as it does a treatment of an eminently Russian representation of characters and relationships—from Gogolian phantasmagoria to the psychological depth of Dostoevsky.

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The Flood is a romantic, cruel film, with occasional touches of the fantastic. Isabelle Huppert delivers one of the finest performances of her career (and that’s saying something, given her extraordinary filmography). Ah, that final shot of her!

Minaiev’s entire cinematic approach seems to revolve around making light and shadow expressive—transforming them into reflections of human souls, who themselves are not very skilled with words and speak very little (The Flood could almost be a silent film).

This Franco-Russian adaptation of the novel by the great writer Yevgeny Zamyatin (1884–1937) is, first and foremost, a beautiful film and a film about beauty: Vladimir Pankov’s cinematography is stunning, Igor Minaiev’s meticulously composed frames are sumptuous, and Anatoly Dergachev’s heartrending score is majestic.

Déjà remarqué au travers de ses productions antérieures, centrées pour la plupart sur un traitement des aspirations dévoyées d'un régime soviétique en décalage avec sa jeunesse et ses idées, Igor Minaiev revient ici, avec L'inondation, nous présenter dans les rues pétersbourgeoises le tragique d'un couple au milieu des années 20 de l'après révolution bolchévique.

Immersion qui est autant un prétexte au discours politique à l'échelle de l'individu que le traitement d'une représentation éminemment russe des personnages et des relations, du fantasmagorique gogolien au profond Dostoïevski.

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L’Inondation est un film romanesque, cruel, avec des tonalités parfois fantastiques. Isabelle Huppert y trouve l’un des ses plus beaux rôles (et dieu sait qu’il y en a dans sa filmographie). Ah, ce dernier plan sur elle !

Tout le travail de cinéaste de Minaiev semble consister à rendre expressives les lumières et les ombres, à les transformer en reflets des âmes des humains, qui eux ne sont pas très doués pour la parole et s’expriment très peu (L’Inondation pourrait être un film muet).

Cette adaptation franco-russe du roman du grand écrivain Evgueni Zamiatine (1884-1937) est d’abord un beau film et un film beau : la photo de Vladimir Pankov est splendide, les cadres très composés d’Igor Minaiev, le réalisateur, sont somptueux, la musique déchirante d’Anatoli Dergatchev est majestueuse.

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